Chez TASIC, la sculpture se pratique suivant les règles anciennes qui remontent à la Haute Antiquité : travail à la cire perdue, création de l’œuvre en cire, puis fabrication de l’empreinte qui permettra le moule en cire qui servira en fonderie à couler le bronze, puis re-travail à l’atelier, un travail de forçat au marteau et au ciseau, à la ponceuse, à la polisseuse et jusqu’à la finition d’une patine parfaite qu’il réalise également lui-même et à la main dans l’intimité de son atelier.
Dans son atelier, au milieu des bronzes, les étages de créations de cires, des morceaux de corps, bras, pieds en attente, des tables de travail, des établis, une multitude d’outils, un ordonnancement méticuleux qui préside au mystère de ce qui se passe. C’est la maison de l’Art au sens ancien, au sens Renaissant du terme mais aussi au sens extrêmement contemporain du mot.
L’œuvre de TASIC se nourrit de ce mélange entre un classicisme, de volume, de relief, de figuratif et l’évasion délirante vers le rêve, l’imagination d’un univers totalement inconnu. Son immense technique, son savoir faire, sa maîtrise du geste opère la magie d’une création qui plisse, plie, tord, boursoufle.
À la découverte de son travail on imagine une filiation instinctive avec des artistes comme Cellini, Bellmer, Messerschmidt ou bien plus proches de nous César, voir même un peintre comme Bacon. On s’émerveille.